Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La gazette du Risk Manager
La gazette du Risk Manager
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 6 896
2 février 2012

Définition de l'Intelligence économique

Cet article vous propose une définition non exhaustive de la "connaissance ou du renseignement" économique. Il permet d'établir une base de comparaison avec le management des risques et d'entrevoir de quelle manière, la discipline de l'intelligence économique sera à la fois un outil précieux pour le risk manager mais aussi un outil à risque.

L’IE est l’ensemble des activités coordonnées de collecte, de traitement et de diffusion de l’information utile pour les différents acteurs économiques. Comprenez donc que dès son apparition, l’IE a surtout servie l’économie. De nos jours, elle est un outil d’aide à la décision pour les entreprises, autant dans le domaine de l’économie que de la banque et de l’assurance.

Dans le rapport « Intelligence économique et stratégies des entreprises », le Commissariat Général du Plan définit l’intelligence économique comme l’ensemble des actions coordonnées de recherche, de traitement et de distribution de l’information utile aux acteurs économiques. Vous trouverez ce rapport par le lien suivant : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/polit_0032-342x_1995_num_60_2_4428_t1_0539_0000_5

Le but de l’IE couvre trois dimensions : la collecte de l’information qui permet de maîtriser les risques. C’est le cycle du renseignement. Elle répond à une expression des besoins avec un intérêt théorique et des univers  cloisonnés. Le deuxième objectif est la protection. L’IE permet de protéger le patrimoine aussi bien matériel qu’immatériel. Pour réussir cet objectif, il est nécessaire d’avoir réalisé en amont, un travail  d’analyse des risques. Le dernier objectif est l’influence. Il s'agit de valoriser et de défendre ses intérêts.

L’IE a trois niveaux d’action : une politique publique menée par l’Etat ; une démarche d’entreprise et des activités très opérationnelles.

L’IE n’est pas un métier en soi, ni même un marché potentiel. Cette activité qui répond à une éthique qui consiste à éviter les conflits d’intérêts et le vol ou recel des informations. Les frontières de plus en plus floues, la mondialisation des échanges, l’arrivée du Web 2.0 (plus interactif), la société de l’information, expliquent le regain d’intérêt pour l’IE. En effet, avec la société de l’information accroît des dérives telles que la contrefaçon, l’espionnage, le débauchage de salarié, les brevets stratégiques qui empêchent le concurrent de développer une nouvelle technologie par exemple.

Face à ces menaces, l’IE est utilisée de manière stratégique. Cette utilisation se matérialise par la mise en place d’une veille générant des informations brutes de tout ordre qu’il faudra par la suite travailler, analyser, synthétiser et répondre à la problématique du moment. De ce travail, découlent trois types d’informations : l’information blanche qui est le rapport d’activité d’une entreprise que l’on retrouve sur le Net et qui est accessible à tous. L’information grise est légale mais acquise de façon indirecte ou détournée. Enfin l’information noire est celle qui a été dérobée. Parce que grâce ou à cause de l’IE, nous pouvons avoir accès à des informations aussi bien légales que compromettantes, cette discipline est souvent perçue comme dangereuse. On lui oppose alors des mesures de sûreté afin de se protéger contre les dérives de l’IE. Ainsi, certaines entreprises doivent sécuriser leurs informations dans les réseaux sociaux, les appareils personnels des salariés (Clés USB, tablettes, PC). Un article sur le site Toolinux, invite d'ailleurs à se prémunir face aux avancées technologiques qui seraient un risque pour les entreprises. Vous trouverez cet article sur le lien suivant :  http://www.toolinux.com/Tendances-informatiques-pour-2012  

Dans le même élan, vous trouverez sur le lien suivant, une avancée dans la sécurisation des informations, réalisée par des chercheurs canadiens. De plus en plus de recherches sont faites pour aider les entreprises à faire face aux nouvelles menaces technologiques. http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/68966.htm

Le point de vue de l’acteur public de premier rang est intéressant à faire valoir face à la protection des informations. Ainsi, nous avons retrouvé un article à la fois récent et intéressant sur l’intelligence économique et les cyber-attaques en réponse aux Anonymous notamment. Cet article nous éclaire sur la position de l’Etat face aux questions d’espionnages et de détournement de l’intelligence économique à des fins malveillantes. http://www.gazetteinfo.fr/2012/02/02/intelligence-economique-barrieres

Publicité
Commentaires
Publicité
Archives
Newsletter
La gazette du Risk Manager
Publicité