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La gazette du Risk Manager
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3 avril 2012

Les premières assises des risques naturels à Bordeaux

La France a besoin « de se forger une culture du risque », voici une citation tirée du discours de Nathalie Kosciusko-Morizet lors des assises nationales des risques naturels du 19 et 20 janvier 2012. Cette manifestation qui se renouvellera désormais tous les deux ans, a eu pour objectif de valoriser la création de l’observatoire national des risques naturels, initié par les assureurs ( CCR et la MRN). Mais également de traiter plus spécifiquement des risques sur le littoral. Les principaux acteurs, voire, initiateurs des dispositifs de prévention à l’échelle territoriale étaient présents. A savoir, les collectivités, services de l’Etat, associations, syndicats mixte, bureaux d’études, organismes d’assurances, chercheurs (IRSTEA), ONG,  etc... Les problématiques étudiées correspondaient à la difficulté de concilier l’aménagement urbain (PLU) et la planification de ce dernier avec la prévention des risques, les différents acteurs présents constatant le manque de participation d’un bon nombre d’élus dans l’élaboration des plans communaux de sauvegarde (PCS) et plans de prévention des risques d’inondation (PPRI). Il faut savoir que tous ces documents d’informations et de prévisions souvent réuni en un document unique, le DICRIM (Document d'Information Communal sur les Risques Majeurs), sont à dispositions du public, et consultables dans les préfectures, sous-préfectures et mairie.

La volonté de créer un observatoire des risques naturels a pour objectif de combler cette absence de prévention dans un grand nombre de communes. Aujourd’hui, sur les 10 546 communes soumises à l'obligation d’élaboration d’un PCS, 2 988 PCS ont été réalisés et 2 349 sont en cours d'élaboration. Au total, 5 337 PCS sont arrêtés ou en cours d'établissement, représentant 50 % des communes assujetties à l'obligation. La création d’un observatoire permettrait de réunir les savoirs et procédés ainsi que les retours d’expériences au niveau national, pour rattraper ce retard.

Au cours de ces assises, différents cas ont été mis en avant, comme la région du Limousin. Les trois départements de cette dernières sont soumis à plusieurs risques, inondations, mouvements de terrain, tempêtes, feux de forêts, séismes, qu’il s’agit de prévenir. Le principal d’entre eux étant le risque inondation qui concerne 280 communes, la région étant surnommé « château d’eau » du fait du nombre important de cours d’eau qui la traverse (Corrèze, Vézère, Auvézère, Diège, Luzège,Isle, Dronne vers la Dordogne, Vienne, Gartempe, Briance, Creuse, Petite Creuse, Cher, Taurion, Maulde vers la Loire). IL est à noter qu’entre 2010 et 2011, une douzaine de communes dont Brive et Tulle ont été reconnu au journal officiel, en état de catastrophe naturelle du fait des inondations.

Au niveau des risques sur les interfaces maritimes, toujours marquées physiquement et psychologiquement par Xynthia, l’association nationale des élus du littoral a souligné, les limites des programmes d’actions et de prévention des risques inondations (PAPI), qui financent les aménagements, mais ne prennent pas en compte certains phénomène comme l’érosion.  L’association a insisté sur la mise à jour des schémas de cohérence territoriale afin de pallier ce manque. Les différentes interventions ayant en mémoire les répercussions de certains risques naturels sur des structures  pouvant entrainer des sinistres en chaîne (Fukushima).

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